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Coingt

Informations pratiques

Adresse : 26 Grande Rue
02360 COINGT
N° de téléphone : 03.23.97.67.27
N° de Fax : 03.23.97.67.27

Adresse Email : mairiedecoingt@orange.fr
 

Horaires d'ouverture

  • Mercredi de 13h30 à 17h30

Présentation de la commune de Coingt

Nombre d'habitants : 69
Superficie : 7,3 km2
Cours d'eau : le ruisseau de Coingt

Nom des habitants : Coingtois / Coingtoises
Hameaux : Le Ringeat, Les Huttes

Un peu d'histoire

Le Nom

Avant de prendre son nom définitif, Coingt a changé 6 fois de nom avec une constante, la référence à l’arbre et aux bûcherons.

  • Culmis en 1138 : étymologiquement, « Pays de ceux qui coupent la cime des arbres »
  • Cornii en 1178
  • Cuings en 1405 : « Pays de bûcherons qui abattent des arbres noueux qui portent des glands »
  • Cuyns en 1504
  • Cuing en 1527
  • Coing en 1729

Pourquoi un « t » aujourd‘hui ?
En examinant la carte de 1729, on peut comprendre : la croix de l’église à côté du nom du village a pu être confondue avec un « t » ; ce qui fait qu’après 1789, Coing est devenu Coingt.

L'Histoire

En 1152, après avoir appartenu à différents seigneurs, Coingt est cédé à l’abbaye de Bonnefontaine (Blanchefosse, Ardennes). Les religieux édifièrent une église ; à son nord-est existaient un château et un fort (Grand-cour et Cour du fort) remplacés par un manoir qui servait de logement au Prieur ; il fut démoli en 1899.
Les religieux eurent parfois maille à partir avec les habitants qui, dans leur pauvreté, abattaient les arbres pour pouvoir se chauffer. En 1707 par exemple, les ecclésiastiques de Bonnefontaine mandatèrent un huissier qui fit envoyer à Coingt des soldats du roi pour arrêter des habitants dont le maire, coupables d’avoir abattu des arbres à leur profit. Ils furent accueillis par la population en colère qui les rossa copieusement.
En 1668, année de la Grande Peste, un refuge de pestiférés qui jouxtait l’église fut incendié par les Espagnols et l’église avec. Elle fut reconstruite en 1745.
En 1790, les biens religieux furent confisqués par l’État révolutionnaire.
En 1802, la commune se plaint auprès du Préfet de l’état de vétusté de l’église. Il faut attendre les dons accordés par Marie-Jeanne Elisabeth Séau en 1839 et 1845 pour que se fassent les travaux nécessaires. Dédiée à Sainte Barbe, elle a été bénie en 1880. Elle n’est pas classée mais les municipalités successives l’ont toujours entretenue et elle demeure, dans sa simplicité, une très jolie petite église de campagne ; c’est pourquoi les quatre nouveaux vitraux du chœur installés en 2013 sont dédiés à Saint François d’Assise.
Henri Brazier fut curé de 1908 à 1931.
Petrus J. Suasso de Lima de Prado de 1961 à 1991.
Il faut ajouter que quelques protestants habitaient le hameau de Ringeat où, paraît-il, avait été érigé un temple. Ils étaient inhumés dans un terrain appartenant à un de leurs proches, mais selon Antoine Ramelet, quelques-uns ont été enterrés dans l’espace entre l’église et le mur d’enceinte du cimetière.