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11H30 :

Jean-Luc Ho - Les Meslanges

Le faste d’une cérémonie parisienne à la fin du XVIIe siècle, rehaussée par la musique de François Couperin “Le Grand” dont le Surintendant de la Musique du Roi, Michel Richard de Lalande, avait trouvé les messes “fort belles et dignes d’estre données au public”. L’œuvre d’un génie de 22 ans, publiée en 1690 à peine vingt-cinq ans avant la construction de l’orgue de l’abbaye de Saint-Michel en Thiérache. Un contexte authentiquement reconstitué grâce au dialogue spatialisé du grand orgue de tribune et du plain-chant soutenu dans le chœur par le serpent, enrichi de motets au service d’un rituel codifié.

Festes solemnelles F. Couperin / Messe à l’usage des Paroisses, pour les Festes solemnelles G.G. Nivers - H. Du Mont - J.F. Lalouette Motets

Jean-Luc Ho, à l’orgue historique (1714) de l’abbaye de Saint-Michel en Thiérache Les Meslanges Vincent Lievre-Picard, haute-contre Thomas Van Essen, taille Nicolas Rouault, basse-taille Jean-Louis Paya, basse Volny Hostiou, serpent Thomas Van Essen, direction

16H30 :

Les Arts Florissants - Paul Agnew

Une apothéose de la musique religieuse française sous Louis XIV, qui n’a parfois “point voulu entendre d’autres musiques” que celle de Charpentier, l’un des plus importants musiciens du règne. Une trentaine de chanteurs et de musiciens pour restituer motets, antienne, oratorio, dialogi et cantica, dévolus au temps de la Passion et à la jubilation pascale. Une authentique piété souvent théâtralisée, nourrie du grand style français comme de l’influence italienne de Carissimi, de Répons des Ténèbres en Stabat Mater, de Salve Regina en Chants joyeux.

Les Arts Florissants Chœur et instrumentistes Paul Agnew, direction

Chants joyeux du temps de Pâques Marc Antoine Charpentier Nuptiae sacrae - Tristis est anima mea Transfige - Victimae paschali laudes Le Reniement de St Pierre Stabat Mater pour les religieuses - O crus spes unica Dialogues inter Magdalenam et Jesum Salve Regina